[TERMINE]S'amuse un peu...

Le soleil venait de finir sa course nocturne et reprenait sa place sur son trône céleste qui chevauché le royaume de Carmélide. Tendis que la grande boule de feu céleste rendait au monde leurs couleurs, les deux-pattes commençaient à sortir de leurs grands nids artificiels pour reprendre leurs besognes quotidiennes. La terre était toujours mouillée par l’humidité de la rosée nocturne, alors que les paysans prenaient déjà leurs outils et partaient en direction de leurs carrés de terre où ils cultivaient leurs fruits et leur légumes, que le tavernier ouvrait la boutique, attendant avec impatience l'arrivée des premiers ivrognes qui allaient avaler ses alcools en échange de quelques petites piécettes, et les commerçant commençaient à remettre leurs articles en place. Très vite, ils se mirent tous à brayer comme des bœufs pour s'attirer la clientèle vers leurs produits, mais qui au final donnaient plutôt envies de s'éloigner d'eux, de se boucher les oreilles et d'aller chercher un docteur. D'un coté, on entendait

Les belles ! Elles sont belles et dodus, mes poules !

de l'autre

Laissez vous tenter, mesdames ! Trois petites pièces pour ce parfum ! Franchement, à ce prix, c'est moins cher que gratuit !

un parfum qui, au passage, ne servait à rien d'autre qu'à donner les larmes aux yeux de leurs compagnons... ou alors un homme qui s'égosillait

Venait goûter mes courgettes ! Elles sont meilleurs que celles d'à coté, mes courgettes !

et l'homme d'à coté, justement, qui arrivait vers lui, le point levé

Tu sais c'qu'elle te disent, mes courgettes !?

Le village qui était endormi une demi-heure plus tôt était maintenant aussi vivant de mouvements qu'une fourmillière d'on la reine est décédée la veille. Là, il y avait un gros bouché qui poursuivez un vieux chien errant à la fourrure mitée et couvert de puce qui avait cependant réussi, malgré ses apparences de pauvre bête malade, à lui piqué une cote de bœuf… là il y avait une femelle-deux-pattes, armée d'un balais, qui obligé son compagnon à sortir de la taverne et à retourner chez eux, ou encore les deux vendeurs de légumes qui se tapaient dessus comme avec leurs courgettes comme avec des épées... c’était donc déjà bien le bazarre, et ça n’allait pas aller en s’arangeant.

Deux yeux de la couleur de l’ambre brillèrent à travers les branche des arbres de la forêt près du village, observant avec avidité les humains. Et oui, ils n'étaient pas les seuls à se réveiller tôt le mati. Ils n’étaient pas non-plus les plus terrifiants, et ils allaient très vite s'en souvenir... les moutons d'un jeune paysans furent les premier à la sentir arriver. Ils commencèrent déjà à se disperser alors que la grande créature dépliait ses larges ailes, cabra ses puissantes jambe et se propulsa dans les aires. Tendis qu'elle faisait vibrer ses deux voiles couvertes d’une membrane presque translucide, faisant vibrer l'air dans de puissants frrr, frrr, frrr, les deux-pattes s'immobilisèrent, puis tournèrent vers elle des yeux gros comme des pièces d’or. Is leur fallut une fraction de seconde avant que leur cerveau n’enregistre l'information de sa présence. Enfin, une femme hurla, et tous la suivirent. Ils se mirent à courir dans tous les sens, comme une bande de lapins affolés par l’attaque d’un loup, sans vraiment savoir où ils allaient, sans but précis, sauf celui de s'éloigner le plus possible du "monstre". Les bébé-humains se mirent à couiner. Les animaux poussaient leurs cris respectifs. Tout n'était plus que chaos dans le village. Et, au milieu de tout ce tintamarre, ceux qui savaient parler criaient :

Un dragon !!! Un dragon !!!

Un dragon ? Celui-ci poussa un grognement agacé. C'était celle-ci, en réalité. Rexia était une jeune dragonne aux écailles aussi rouges que des rubis. Elle était une femelle, ça se voyait, bon sang ! Mais ce ne fut pas ça qui la détourna de son jeu. Car en effet, la fille du vent au souffle ardent n'était pas là pour chasser de l'humain, de toute façon elle n'aimait pas ça, ni pour voler leur bétail, elle venait de manger trois cerf et n'avait pas faim, ni même pour cramer leurs nids, elle ne trouvait pas ça plus marrant que ça. Elle était seulement venue pour rire un peu. Elle aimait voir des êtres qu'elle considérait comme plus faibles qu'elle partir en courant et en hurlant devant sa puissance dragonnique. C'était une façon comme une autre de se réveiller le matin, aussi efficace qu'un bon café ^^

La dragonne fit trois cercles dans les airs au dessus des maisons, grognant et hurlant, lâchant de temps à autres une colonne de flamme vers les masses cotoneuse des nuages, mais jamais en direction d’une cible vivante… elle était une gamine joueuse, pas une tueuse sanguinaire. Puis elle fit une chute en piqué vers le centre du village, se redressa à la dernière minute et traversa celui-ci en rasant le sol, au milieu des villageois paniqués. Enfin, elle en ressortit, puis reprit de l'altitude en se dirigeant vers la forêt. Arrivé au centre de celle-ci, lorsqu'elle pensait s'être assez éloigné du village, elle fit un atterrissage un peu raté, tombant sur le dos, tendis qu'un grognement roque sortait de sa gorge. Des goutes de larme sortait de ses yeux ambrés. Elle riait aux larmes...

Ah ah ah ah ah ! Ces humains ! Aussi facile à faire paniquer que des biches ayant eut un faon ! Ih ih !

Alors qu'Arthur et Castiel attendaient toujours le seigneur Jenkins pour partir à la chasse aux gobelins, un paysan entra dans le camp fortifié de Carmélide.

- Sir, sir! ! ! A l'aide, un dragon terrifie le village. Vous devez faire quelque chose.

Arthur assis sur une souche fut tiré de ses pensées par ce pécor qui lui criait dessus. C'était une mission suicide, mais le souverain sentait qu'il devait y aller.

- Très, bien, combien pesait-il à vue de nez? 300 livres ou plutôt 2'000?

- Bah, bah.... j'en sais rien moi, ça change quoi? toute façon un dragon ça ne sait pas lire.

Arthur se frotta les yeux comme pour extirpé cette réponse stupide de sa tête.

- Alors et d'une, la livre c'est une unité de poids, et de deux c'est important parce qu'un dragon de 2'000 livres, je peux pas le combattre seul. Bon je pars en reconaissance, restez ici.

Arthur se leva, tira son épée légendaire du fourreau et courru dans la forêt. Après dix minutes de marche, le roi vit le dragon couché sur le dos. Il était surement blessé. Le fils de Pendragon remarqua alors que la créature l'avait appérçu. Il ne pouvait pas retourné au camp chercher du secours et risquer de faire bruler les gens qui y résidaient, même si cette option lui était déjà passé par la tête.

- Alors c'est toi qui terrorise les villageois? Prépare toi à mourrire créature démoniaque.

Il passa un long moment avant que la jeune dragonne ne réussisse à reprendre son sérieux, et même après cela, elle resta couchée sur le dos, à reprendre son souffle, le corps de temps en temps secoué du soubresaut d'un rire qu'elle n'arrivait pas à contrôler. Ce fut à tel point qu'elle ne faillit pas remarquer à temps que quelqu'un s'approcher d'elle... heureusement pour elle que les membres de son espèce avait tout les sens très affutés, même celui du touché. Elle ressentit de petites vibrations dans le sol qui lui firent comprendre qu'une créature à deux-pattes était en train de s'approcher d'elle. Elle se redressa et se mit face à un humain... il était petit et maigre, et semblait encore jeune, tout du moins si elle le calculait avec les quelques connaissances qu'elle avait sur les membres de cette espèce.

Rexia poussa un petit grognement, mais ce ne fut pas contre l’homme… ce fut contre elle-même. Elle avait vraiment était stupide de baisser sa garde comme ça. Là, elle avait eue de la chance : ce n’était qu’une baltringue qui ne connaissait rien en dragon, mais si il s’était s’agit d’un véritable tueur, alors il se serait approché d’elle sans bruit et lui aurait sans doute coupé la tête pendant qu’elle riait. Si son père l’avait vu se mettre dans ce genre de situation, il lui aurait sans doute mordu la queue pour lui apprendre à être un peu plus prudente. Elle se jura qu’à l’avenir, elle le serait…

Mais revenons à nos moutons… le deux-pattes que se tenait devant brandissait une épée brillante, en la menaçant et en la traitant de créature démoniaque. Elle fut pendant un moment tentée de lui faire remarquer qu’elle n’avait jamais briser d’œufs dans un nid, comparé aux humains, qui agissaient envers les dragons comme avec des chiens enragés. Mais son regard fut attiré par la lueur de son arme… c’était Excalibur.

Alors ça y était, les humains avaient réussis à se trouver un roi ? Ce n’était vraiment pas bon pour l’espèce, ça… déjà, les dragons étaient en voie de disparition, à cause de la peur qu’ils inspiraient aux bipèdes, mais si en plus ceux-ci commençaient à s’entendre… la dragonne songea alors durant un moment à tuer Arthur. Cet homme n’avait vraiment pas la dégaine d’un tueur de dragons, et vu qu’il comptait l’attaquer seul, elle n’était pas sûre qu’il ait déjà vu un dragon de sa vie, elle songea que ce serait facile… cependant, elle se demanda si cela ne servirait pas uniquement à empirer la réputation de prédateur de ses semblables, et à envoyer tous les chevaliers du royaume à ses trousses.

C’est alors que, voyant qu’elle avait affaire à un jeune roi encore inexpérimenté, elle décida d’essayer de parler avec lui… car petit à petit, elle arrivait à entrevoir en lui une solution pour améliorer le sort des siens. Un plan se dessina dans sa tête, qui pouvait paraître loufoque, mais qui avait peut-être une chance de marcher… elle ouvrit donc la gueule, et une voie en sortie, une voie roque, mais dans laquelle perçait un son cristallin, qui prouvait qu’elle était une femelle :

Ecoute, humain, il est inutile de s’énerver comme-ça. Je n’ai fait que survoler le village, je n’ai mangée personne, pas même un mouton. Ce n’est quand-même pas de ma faute si les deux-pattes paniquent dès que je pointe le bout d’une écaille. Et puis, tu crois vraiment pouvoir me tuer à toi tout-seul, avec Excalibur, qui plus est… ignores-tu donc que ton épée a été forgé dans du feu de dragon ?

Incroyable, cette créature était douée de la parole. Arthur n'en revenait pas. Qui plus est, elle semblait être plus maline qu'elle n'y paraissait. Que faire, Arthur ne pouvait attaquer le dragon seul maintenant qu'il était découvert. Alors que faire. Hurler? Paniquer? Partir en courrant. Non, résonner.

- Ainsi tu parle. Tous les dragons parlent ou tu as un don?

Arthur avait soudainement une idée. Le dragon pouvait être un allié de poids. Et de plus, il aurait peut-être envie de prêter allégence au roi des bretons en échange de l'interdiction de tuer des dragons.

- Quel est ton nom créature? Et penses tu déjà à me dévorer avant que je n'aie le temps de repartir? Ou peut-être pourrions-nous conclure un marcher.

Arthur était plutôt fier de son idée, bien qu'il n'ait pas vraiment eut le choix.

La jeune dragonne aux écailles de rubis remarqua que le deux-pattes sembla particulièrement étonné de l'entendre parler, et pour cela, elle eut envie de lever les yeux au ciel, surtout lorsqu'elle lui demanda si tout les dragons avaient la capacités de parler... lorsqu'il était question d'intelligence, les humains se croyaient seuls au monde. Parlez d'un dragon en train de brûler des champs par simple et pure cruauté, ou qui kidnappe une princesse pour "s'amuser" un peu avec elle avant de la dévorer, et vous avez tout un auditoire accroché à vos lèvres... mais parlez d'un dragon capable de lire et d'écrire, et vous étiez brûlé pour hérésie.

Non, je n'ai pas de don, humain,

répondit-elle.

Tout les dragons ont la capacité de parler. Cependant, tes semblables se font de nous des idées de monstres destructeurs, et sont aussi sourd que des taupes lorsque nous cherchons à leur faire comprendre que nous voulons tout simplement vivre en paix, sans vous faire le moindre mal.

Le deux-pattes voulu connaître le nom de la dragonne, et en profita pour lui demander si elle comptait le dévorer, ou si elle était prête à faire une alliance avec lui. Une lueur traversa les prunelles d'ambres de Rexia... il semblerait qu'il venait d'avoir la même idée qu'elle, sans vraiment s'en rendre compte.

Doucement, la créature, comme le disait si bien le roi des bretons, se mit à tourner autour du petit deux-pattes, un peu comme un fauve tourne autour de sa proie... mais en faite, elle ne faisait que l'observer, le détailler d'un oeil critique, des pieds à la tête, cherchant à mémoriser son image dans son crane. A un moment, sa langue fouetta l'air... c'était là une façon particulière que possédaient les reptiles pour flairer. Elle venait de capturer l'odeur du roi et de la mener directement à son cerveau. Ainsi, elle était sûre de ne jamais l'oublier... l'odeur d'une personne était, pour quelqu'un aux sens aussi développés que les siens, au moins aussi importantes que son nom, si ce n'est plus, une sorte de seconde identité. Un nom, ça pouvait être modifier, ça pouvait être oublié, ça pouvait être menti... pas une odeur. L'odeur restait toujours plus ou moins la même, peu importe qu'on se lave ou qu'on se roule dans la bout, et ainsi, elle pourrait toujours le reconnaître.

Finalement, après avoir bien obverver l'humain, Rexia se replaça devant-lui et se coucha, ne gardant que le cou de dressé, mettant ainsi son museau au même niveau que son visage. Le fait qu'elle se couche devant un humain n'était absolument pas un signe de soumission, loin de là... elle essayait simplement de se montrer moins impressionnante, et de lui montrer qu'elle n'était en rien menaçante. C'était un signe de politesse, afin de détendre l'atmosphère...

Je me nomme Rexia, petit-homme. Et comme dit si bien l'expression, il semblerait que les grand esprits se rencontrent... ne t'en fait pas, je ne veux pas te faire de mal, sauf si tu me menaces. Après-tout, tout ce que j'y gagnerais, ce sera de me mettre à dos tous les chevaliers du coin. Cependant, j'ai également songeait que nous pourrions nous unir. Après-tout, tu es encore un jeune roi, tu as besoin d'affirmer ton autorité sur les peuples de tes terres et sur tes ennemis. Et moi, de mon côté, j'ai vu assez de nid brisés et de massacre de dragons pour avoir une certaine haine pour les tiens et savoir que jamais vous ne nous laisserez vivre en paix... sauf si c'est toi qui l'ordonne. Alors voilà, je ne demande qu'une chose : que tu mette en place une lois interdisant la chasse aux dragons dans ton royaume, que les miens puissent vivre en paix sur ces terres sans craindre d'être tuer, ni de voir leurs oeufs brisés. Bien-sûr, si un dragon s'en prend aux humains, vous aurez le droit de vous défendre, mais ce sera la seul exception. Et en échange, et bien... tu m'auras, moi. Je me joindrais à tes forces, je deviendrais ton alliée. Je t'aiderais dans tes quêtes, je t'aiderais à conquérir, et je défendrais ton peuple contre les envahisseurs. Je mettrais mon feu à ton service. Alors, qu'en penses-tu ?

La dragonne s'approchait d'Arthur. Celui-ci eut un léger frémissement de terreur quand la créature mit son museau à la hauteur du souverrain.

- Alors voilà, je ne demande qu'une chose : que tu mette en place une lois interdisant la chasse aux dragons dans ton royaume, que les miens puissent vivre en paix sur ces terres sans craindre d'être tuer, ni de voir leurs oeufs brisés. Bien-sûr, si un dragon s'en prend aux humains, vous aurez le droit de vous défendre, mais ce sera la seul exception. Et en échange, et bien... tu m'auras, moi. Je me joindrais à tes forces, je deviendrais ton alliée. Je t'aiderais dans tes quêtes, je t'aiderais à conquérir, et je défendrais ton peuple contre les envahisseurs. Je mettrais mon feu à ton service. Alors, qu'en penses-tu ?

Une alliance avec un dragon, c'était une offre très alléchante. Les envahisseurs Saxons, Visigoth, Burgondes ou Vikings n'avaient aucune chance de mettre la main sur le Royaume de Logres si Arthur comptait parmis ses forces, un dragon. Mais qu'en penseraient les autres. Arthur n'avait déjà pas osé avoué à son beau-père qu'il avait été élevé à Rome se peur que celui-ce ne le pende sur place. Mais là, il s'agissait d'une "arme" surpuissante. Après tout pourquoi pas ?

Bien sur, Arthur devait mettre en place une loi qui interdisait la chasse aux dragons. Ce qui handicaperait fortement les enchanteurs qui se servent souvent des dragons pour leurs potions. Mais de toute façon, Merlin n'avait pas le moindre talent, avec ou sans écaille ou griffe de dragon. Il ne pouvait prendre cette décision seul. Il lui fallait attendre de pouvoir en parler avec ses alliés. Mais cette proposition l'intéressait fortement, il y avait même pensé lui-même, avant que Rexia, la dragonne ne lui en parle.

- Très bien Rexia, je t'appélerais par ton nom si tu n'y vois pas d'inconvéniant. Et pour ma part, je me nomme Arthur. Je préfère à petit homme. Je trouve que ça fait un peu tapette quand même. Au sujet de ton alliance, je suis très intéressé, mais c'est une lourde décision que je ne peux pas prendre seul. Je te retrouverais ici à la prochaine lune si tu es d'accord de revenir et nous en parlerons. Accepte-tu ce rendez-vous.

Très franchement, Arthur espérait de tout son coeur que ses compagnons d'armes allaient accepter. Et même s'ils le refusaient, Arthur ferait place à son pouvoir suprême, ce n'était pas si souvent, pour une fois que ça pouvait servir...

Rexia sentit que la petite créature... enfin, disons simplement petite par rapport à elle... frémissait légèrement de peur devant la dragonne lorsque celle-ci s'approcha de lui et se mit à lui tourner autour. Cependant, Arthur n'eut aucun autre mouvement... il ne recula pas, ne se mit pas sur la défensive, il sut parfaitement contrôler ses émotions pendant que la dragonne l'observait de près, alors que de nombreux membres de son espèce auraient paniqués facilement devant-elle. Même si elle n'avait jamais beaucoup aimée les humains, il fallait avouer que le seigneur de guerre était un homme courageux... et de ce fait, il venait de gagner quelque-chose qui n'était pas facile à obtenir : le respect d'un dragon.

Même si elle n'en montrait rien, il en coûtait beaucoup à Rexia de proposer cette alliance, car d'une manière ou d'une autre, elle devrait prêter serment d’allégeance envers le roi, et se soumettre à lui, ce qui était, parmi les dragons, une preuve de faiblesse, une honte, le meilleur moyen de perdre son honneur, une hérésie... et l'honneur d'un dragon, c'était quelque-chose de très important, pour eux. Ses semblables risquaient de la traiter de "chienne", de petit-toutou-dressé-des-humains, parce qu'elle suivra et acceptera d'obéir au roi Arthur... cependant, elle était prête à accepter les insultes, si cela lui permettait de sauver son espèce, au moins ceux qui comprendraient pourquoi elle avait fait ça et qui accepteraient de la suivre. Les dragons n'étaient pas des animaux, mais ils se montraient bien plus sauvages que les humains, et ils vivaient à l'instinct, dont un très important pour-eux : l'instinct de préservation, qui les poussait à se reproduire, et à fuir ce qui était plus puissant qu'eux... et qui venait de la pousser, à elle, à faire ce qu'elle venait de faire.

Arthur acceptait donc qu'ils forment leur alliance... cependant, il ne pouvait prendre la décision seul, ce qu'elle comprenait. Contrairement aux dragons qui vivaient en solitaire ou en couple, les membres de son espèce formaient des clans, et il devait vouloir avoir l'avis des différents chefs de clan qui étaient sous ses ordres. Et il souhaitait aussi qu'elle ne l'appelle plus "petit-homme", car il trouvait que ça faisait tapette... cela arracha une sorte de raclement de gorge à Rexia, faisant un peu penser au bruit que l'on faisait lorsqu'on frottait des galets les uns contre les autres. En réalité, elle rigolait...

Très bien,

répondit-elle d'un ton amusé,

je t'appellerais même roi Arthur, si tu veux. Et toi, tu peux te contenter de m'appeler Rexia, ce que je préfère à "créature démoniaque", si tu vois ce que je veux dire. Ton rendez-vous me convient, je serait présente ici-même, à la prochaine lune. Cependant, si tu dois venir avec tes chefs de clan, fait en sorte qu'aucun d'entre-eux ne vienne avec une lance, je pourrais mal le prendre...

La lance était l'arme favorite des tueurs de dragons. Maintenant que leur rendez-vous était fixé, Rexia se redressa et déploya ses larges et longues ailes, prête à s'en aller... cependant, avant, elle préféra mettre le seigneur humain en garde, en le regardant d'une unique oeil ambré en tournant la tête sur le côté :

Sache cependant une chose, roi des hommes : si tu acceptes alliance avec un dragon, ne le trahis jamais, ou tu le regretteras. Ce n'est pas une menace, mais une réalité... nous sommes une espèce vieille comme le monde. Nous pouvons vivre plus de mille ans, et nous n'oublions jamais rien. Si tu ne suis pas notre accord, tu te mettras non-seulement à dos moi et mes ancêtres, mais également tout ceux qui m'auront suivis, parce qu'ils t'auront fais confiance.

Et, sur ceux, elle s'envola. Elle avait dit cela, car elle tenait à ce que Arthur comprenne dans quoi il se lançait, et qu'il ne soit pas tenté d'essayer de lui tendre un piège...

[Souhaites-tu que l'on continue sur sujet en disant qu'on se retrouve donc à la prochaine lune, ou on en commence un autre ?]

La mise en garde de Rexia avait fait chaud au coeur d'Arthur. Qu'une créature qu'il avait jugée malfaisante et démoniaque ait des principes prouvait au jeune Roi, que les Hommes n'étaient pas les seuls êtres doués de sentiments et de fidélité. Pour Arthur, une ère nouvelle commençait maintenant. Une ère qui unirait l'Homme au dragon, la puissance et le savoir. Arthur était presque ému par cet échange avec Rexia, qu'il considérait à présent comme une alliée, voir comme une amie.

Après tout, cette alliance était bénéfique à tous. D'un côté, Arthur assurait la protection de son peuple, de l'autre Rexia assurait la survie du sien. Tout le monde y trouvait son compte et Arthur pensait qu'ils avaient beaucoup de choses à apprendre l'un de l'autre. Oui... Une ère nouvelle commençait en Bretagne. Mais serait-ce là un pas de plus vers le Graal? La lumière pour tous les peuples? Symboliquement, oui! Car si les Hommes et les dragons pouvaient vivre en armonie sur une même terre, pourquoi pas Bretons et Saxons. Pourquoi ne pas prendre cette nouvelle alliance en exemple? Mais il était trop tôt pour cela. Malheureusement, pour en arriver là, le Roi des Bretons devait passer par la guerre et la désolation.

Arthur regarda Rexia s'envoler dans les aires après qu'elle lui ait confirmer qu'elle serait là au rendez-vous fixé par le jeune Roi. Et d'une voix sobre et calme, amicale même, il prononça ses mots :

- Rexia, je ne trahirais pas ma promesse. Car pour moi un allié est un ami. Et je n'ai pas pour habitude de trahir les gens qui me sont chers.

[HRP]Pour moi le RP est clos, on recommencera un nouveau sujet pour le rendez-vous. Merci à toi pour ce RP. Et merci de m'avoir poussé à te laisser jouer un dragon ^^

[C'est pour moi une grande joie de t'avoir poussé x) Et je te remercie aussi. Bien, dans ce cas, on commence le nouveau sujet tout-de-suite ou on attend un peu ? Ah, et surtout : qui commence ?]

Non on va attendre un peu avant, faut que je fasse un mini sujet pour expliquer tout le tintouin aux autres etc...

Et je pense que je vais commencer cette fois, pas toujours à toi de démarer ^^ ce serait pas juste que tu soie obligé de devoir commencer à chaque fois.

Je le ferais dans quelques jours, maxi une semaine, si je vois que tu répond pas après un ou deux jours je t'envoie un MP sa marche?

Très bien, pas de souci. Et prend ton temps, je ne suis pas pressée Wink

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